Diagnostic pollution des sols, sondages faible diamètre sans dégradation
Nos diagnostics incluent 6 sondages minimums, la quantité nécessaire est clairement indiquée dans nos devis et contrats, aucun supplément de prix en cas de dépassement jugé utile sur site / Rapport 100 pages environ selon le site (1).
(1) Attention aux rapports non conformes et investigations trop succinctes. L’administration peut refuser une étude incomplète. Vous trouverez ici un des exemples de courrier administratif refusant ce genre de “diagnostic”, suite témoignage d’un propriétaire ayant dû refaire le diagnostic (nous ne transmettons aucun rapport ni résultat à l’administration, néanmoins cette dernière peut vous demander une copie de l’étude).
Sondages sans dégradations des revêtements, de faible diamètre (sondages 4 cm, micro sondages 8 mm), effectués sans vibration et possible en espace confiné, atelier, bureaux, caves, etc…
Voir aussi notre page complète à ce sujet : Diagnostic pollution des sols
Autre vidéo d’un sondage sans dégradation, diamètre 4 cm à visualiser ici
Le diagnostic permet de définir la vulnérabilité d’un site par rapport aux problèmes de pollution des sols, en replaçant un site par rapport à son histoire et son environnement.
Il vise à établir un constat de l’état du site, sans toutefois chercher à déterminer précisément l’extension ou à comprendre les mécanismes de propagation des éventuelles pollutions constatées, objets du diagnostic approfondi et de l’évaluation détaillée des risques. Il suppose qu’une visite ait été réalisée sur le site afin d’identifier notamment les éventuels risques immédiats (bidons fuyards, produits inflammables ou volatils, …) qui auront dû être traités par des mesures d’urgence.
Les objectifs du diagnostic sont :
– l’identification des zones sources de pollution potentielle et le constat sommaire de l’impact sur la santé humaine et sur l’environnement des activités, présentes ou passées, pratiquées sur ces sites ;
– le recueil des informations indispensables pour mettre en œuvre la méthode d’évaluation simplifiée des risques sur le site en vue d’une définition des interventions.
Le diagnostic comprend deux principales phases :
– la première, phase 1, constituée d’une recherche documentaire basée sur les informations disponibles et accessibles, complétée par une ou plusieurs visites de terrain ;
– éventuellement, une phase 2 constituée par des investigations sommaires de terrain visant à acquérir des informations n’ayant pu être obtenues précédemment.
La phase 1 comprend plusieurs parties :
– l’analyse historique du site, dont l’objectif est de recenser, dans un espace spatio-temporel défini, les activités qui se sont succédé en ce lieu, leur localisation précise et les pratiques de gestion environnementale industrielle ;
– une étude de la vulnérabilité de l’environnement à la pollution, permettant de préciser les informations propres au site étudié, dont : les paramètres qui conditionneront les modes de transfert des polluants (notamment les facteurs ralentissant ou accélérant la migration de ces derniers), et les cibles potentielles (habitations, sources d’alimentation en eau potable, …) susceptibles d’être atteintes ;
– une visite du site et de ses environs immédiats ; elle doit porter sur un examen de l’état actuel du site, une vérification des informations acquises au cours des études documentaires, une éventuelle acquisition de données complémentaires (précision sur des lacunes des phases précédentes, recherche des cibles potentielles), une reconnaissance et une identification des risques et impacts potentiels ou existants, la préparation des futures campagnes de reconnaissance de terrain.
A l’issue il apparaît important de réaliser un rapport d’étape où seront développées les différentes recherches entreprises, les résultats obtenus, mais aussi les limites et contraintes rencontrées. Au terme de cette étape, il s’agira d’aboutir à la formulation d’hypothèses de travail sur :
– la liste des polluants susceptibles d’être rencontrés sur le site ;
– l’identification et la localisation des sources de pollution potentielles ;
– le degré de vulnérabilité de l’environnement ;
– les cibles potentielles identifiées ;
– l’identification des milieux susceptibles d’être atteints ;
– le constat éventuel d’un impact.
La phase 2 vise à collecter les données, non disponibles au terme de la partie 1, et nécessaires à l’établissement d’un constat de (non) pollution pour les différents milieux, à l’évaluation simplifiée des risques, et, si besoin, à la conception et au dimensionnement des campagnes d’investigations de terrain à mener dans le cadre du diagnostic approfondi si pollution constatée, ou phase 3 / dont plan de gestion.
Il ne s’agit pas, dans le cadre de ce diagnostic préalable, de pousser ces investigations jusqu’au stade de la compréhension détaillée de la répartition spatiale de la pollution et des mécanismes de transfert de celle-ci, de l’identification de l’extension des dommages ou du choix des méthodes de réhabilitation.
Elle doit être élaborée sur la base des hypothèses formulées au terme de l’étape 1, en fonction des cibles identifiées, des milieux à étudier, de la liste des polluants potentiels et des zones – sources suspectes, des moyens disponibles, des risques identifiés (notamment de ceux qui apparaissent immédiats) et des possibles contraintes de terrain.
Le choix des investigations sommaires à mener devra tenir compte :
– de la nécessaire adaptation des moyens à la taille du site ; il ne devra être envisagé, à ce stade, qu’un nombre réduit de points de sondages de sols représentatifs des milieux à investiguer ;
– de la priorité donnée à une appréciation globale du problème ;
– de l’applicabilité des techniques choisies pour une mise en œuvre dans des conditions banales ;
– des risques liés à la pratique de ces techniques sur un site (potentiellement) pollué, en termes de sécurité pour les personnes présentes sur ce site, de protection pour l’environnement.
A l’issue de cette seconde étape, un rapport de synthèse sera réalisé.
Étude pollution, exemple contrôle d’un site industriel
Surface 4 950 m², sondages et profondeurs ;
Le site n’est plus en activité, les moyens de stockages, installations, machines, process, etc…n’ont pas pu être constatés : le site n’étant plus activité au jour de la visite, l’ensemble ayant été évacué.
Sur la parcelle n° 824 se trouve une rangée de bâtiments ex ateliers machines, magasin, zone de lavage pièces mécanique et bac de de récupération des graisses et eaux de lavages non reliées à un décanteur, l’ensemble des ruissellements et eaux usées étant visiblement rejetées dans le sol.
Atelier banc d’essai. Nombreux ruissellements hydrocarbures au sol. Une cuve enterrée et comblée de ciment contenance 2 000 litres et à usage de fuel domestique est située à l’entrée de l’ex magasin.
Puits alimenté par la nappe phréatique à ce même emplacement et pompe de relevage.
Zone extérieure de lavage en pignon Sud. Plus loin au Sud-Est de cette parcelle, une partie est non visible dans sa totalité, en friche, recouverte de végétations et n’ont pu faire l’objet d’un constat précis.
Sur la parcelle n° 825 se trouve une rangée de bâtiments (ex unité de fabrication des années 1800 et logement démoli, présence de gravas suite démolition). Ex ateliers usinage, sanitaires / vestiaires, atelier déposes, ponts élévateurs, zone de lavages, banc d’essai .
Une cuve enterrée et comblée de ciment contenance 8 000 litres et à usage de fuel domestique est située à l’entrée de l’ex atelier. Bureaux et appartement en R+1.
Extérieurs et accès majoritairement empierrés, bituminés par endroits, dégradations nombreuses.
Parties de terres végétales, parfois rocailleux, zone en friche sol au Sud-Est de la parcelle n° 825 non visible à cet emplacement.
Ex zone extérieure de stockages huiles en pignon Sud, visiblement sans rétention, traces hydrocarbures.
Les dalles des bâtiments présentes aussi de nombreuses tâches de ruissellements hydrocarbures.
Le site présente plusieurs ex emplacements de stockages hydrocarbures, stockage batteries et pièces, lavages, compresseurs et essais.
La plupart des bâtiments sont constitués de couvertures fibres amiante ciments sur la plupart, et conduits fibres amiante divers.
Sondages, profondeurs et quantités
Ces investigations ont nécessitées 21 sondages prélevés par zone pédologique homogène à présomption de pollution
Zones à présomption de pollution |
Investigations |
Profondeurs |
Nombreuses tâches hydrocarbures au sol : Atelier de rectification : 1a Atelier Machines (emplacements tours, fraiseuses, etc…) : 1b et 1c Emplacement machine : 1d |
4 sondages |
1a : 2,80 m 1b : 0,60 m 1c : 1,60 m 1d : 0,70 m |
Nombreuses tâches hydrocarbures au sol : Emplacement fosse : 2a Emplacement compresseur : 2b Zone stockage : 2c Zone stockage : 2d |
4 sondages |
2a : 0,90 m 2b : 1,20 m 2c : 0,70 m 2d : 0,80 m |
Nombreuses tâches hydrocarbures au sol, fosses et regards souillés : Zone lavages : 3a Zone lavage pièces : 3b |
2 sondages |
3a : 0,70 m 3b : 0,80 m |
Extérieur : Espace de rejets des eaux de lavages moteurs : 4a Espace de rejets des eaux de lavages : 4b Espace de rejets des eaux de lavages : 4c |
3 sondages |
4a : 1,40 m 4b : 1,50 m 4c : 0,80 m |
En sous-sol sous ateliers : 5a En sous-sol sous atelier et zone huiles usagées : 5b |
2 sondages |
5a : 0,50 m 5b : 0,80 m |
Emplacements stockages et présence tâches hydrocarbures au sol : 6a et 6b (donne sous vide sanitaire) Extérieur, stockages huiles usagées sans rétention, tâches hydrocarbures au sol : 6c et 6d |
4 sondages |
6a : 0,80 m 6b : 2,80 m 6c : 0,70 m 6d : 0,50 m |
Extérieur, proche de la cuve enterrée fuel domestique cimentée de 8 000 litres |
1 sondage |
7a : 3,10 m |
Extérieur, proche de la cuve enterrée fuel domestique cimentée de 2 000 litres |
1 sondage |
8a : 3,00 m |
Ci-dessous une campagne sondages pollution des sols, profondeurs 1,00 à 3,50 mètres, faible diamètre sans dégradation :
Demande de devis formulaire détaillé ici.
Vous pouvez aussi télécharger la brochure CNIDEP détaillant parfaitement les obligations en matière de pollution de sols.
Sondages des sols sans nuisance et de très faibles diamètres, 4 cm et micro-sondages COV 0,8 cm ;
Sans dégradation et rebouchés sur dalles, points importants si le site est conservé.
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